Larchey, 1865 : Être trompé ou mystifié sans être pour cela victime d’un vol. Capelle, dans ses Contes (1818) faire dire à Richelieu, près duquel une fille d’opéra s’est fait passer pour une paysanne : Grands dieux ! je suis volé.
On dit qu’un homme vole une femme galante lorsqu’il ne lui donne pas une somme promise. L’homme est au contraire volé lorsque la femme ne lui a laissé que du désanchantement.
Cadol.
Un voleur se dira volé s’il trouve peu de butin.
Nicolas n’est pas volé ! s’écria Calebasse. — Non, répondit le brigand, j’ai fait mes frais.
E. Sue.
Delvau, 1866 : Mystifié, trompé, déçu, — dans l’argot du peuple.